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Retour et panne de courant...

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Le chemin du retour s'est révélé plein de surprises ! Ci-dessous le témoignage d'une famille nantaise qui a partagé mon vol de retour Porto Nantes.    TÉMOIGNAGE. Black out à Porto : ils atterrissent de manière imprévue à Nantes pendant le couvre-feu Une famille nantaise a eu la malchance de rentrer du Portugal ce lundi, le jour de la coupure d’électricité massive et inédite au Portugal et en Espagne. Ils racontent l’étrange ambiance de « black-out » à Porto et leur atterrissage rocambolesque à l’aéroport de Nantes, surpris de les voir atterrir. Le premier embarquement à Porto était un faux départ. | PHOTO SK Presse-Océan  Lucie Beaupérin Publié le 29/04/2025 à 18h42 Sophie est encore un peu chamboulée. Mais heureuse d’être arrivée… Partis une semaine profiter de la belle Porto en famille, ces Nantais n’imaginaient pas vivre pareille galère au retour. Ils sont tombés au beau milieu de la coupure d’électricité massive et inédite qui a touché lundi ...

Les jours d'après

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Alain m'envoyait tous les jours des dessins de presse... il aurait aimé celui-ci. https://www.facebook.com/share/p/16P5SuhAvM/ Je rentre à la maison demain après  50 jours de déambulation qui resteront des témoins de ce moment de ma vie. Le vent, la pluie, la neige, le soleil, sont des dons du ciel, des offrandes à la terre, des caresses sur mon visage. La fin du camino est toujours un moment spécial, comme un accostage dans le port de Santiago. La cathédrale telle un phare, et la plaza Obradoiro le lieu de transit avant de revenir à la vie "normale". Les rires et les larmes cloturent la pérégrination. Les caminos de Compostelle sont parcourus par des gens ordinaires.... et là se cache un des miracles de cette expérience humaine. Echange, partage, communion, humanité et paix. Le chemin de Compostelle reste pour moi un mystère et c'est probablement pour ça que j'y reviens. Je suis resté 3 jours à Santiago. J'y ai retrouvé les pèlerins croisés sur le camino,...

Cagnotte Handi Cap Evasion

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Bonjour, je suis arrivé à Santiago le 24 avril après 48 jours de marche et 1255kms parcourus. La cagnotte pour Handi Cap Evasion contient à ce jour 4445€. Vous pouvez encore être soutien à ce projet. Je compte sur vous. Merci à Anne.T, Marc.P, Charles.B, Beatrice.B, Sven.P, Francisco.F, Michel.F, Elisabeth.P, Isabelle.E, Jean-Michel.S, Roger.D, Stéphane.D, Monique.G, André et Christiane.A, Joël. R, Valérie.S, Michelle.B,  Marie-Jo.P, Christine.W, Corentin.D, Chloé.L, Geneviève.B, Robert.R, Jean-Paul.R, Laure.R, Anne.A, Jean-Michel.E, Étienne.T, Alice.B, Jean-Philippe.C, Pierre.B, Geneviève et Dominique.B, Solène.R, Elisabeth.T, Jacques.R, Maude.R, Marc.J, Véronique.D, Marion.F, Mathilde.B, Sandra.T, Audrey.T, Beatrice.D, Didier.R, Yasmina et Claire.B, Robert.J, Thierry.P, Caroline.M, Luc et Marie-Laure.P, Anne-Marie.D, Jacques.H  Didier.D, Isabelle.P, Colette.P, Josiane.D, Madeleine.R, Anne-Lyse.T, Line.L, Amand.B, Denis.C, Jean-Marc.B, Marie-Armelle.R, Françoise.T, Marine....

Santiago

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Ce camino s'achève... Dernière chapelle, dernière fontaine, plus de marcheurs. L'éveil de la vigne, un modèle de patience, d'endurance, de résilience... quel que soit le temps, elle doit grandir comme le pèlerin doit avancer, puis donner le meilleur de lui-même. Fantaisies urbaines avec tracteur. Dernier sous bois. Dans les faubourgs de Santiago, il y avait un cordonnier qui s'appelait Manolo. Je suis rentré dans sa boutique et me suis offert une paire de semelles neuves pour mon dernier km ! Une bonne manière de remercier mes pieds... Je rentre dans la ville et avance tranquillement vers la place de l'Obradoiro, là où tous les chemins de Compostelle se rencontrent. Un passage au bureau des pèlerins pour obtenir la compostella, le "diplôme" du Jacquet (pèlerin de saint Jacques). A midi, je déjeune avec Manfred, un allemand rencontré aujourd'hui. Les connaisseurs reconnaîtront l'albergue du KM 0. Lydie de Belgique se pose devant moi, je lui rappell...

Ponte Ulla

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A 6h30, je suis prêt. Le quartier de lune suffit pour l'éclairage. Les oiseaux sont en concert. Le sol est tendre, légèrement humide. Les odeurs se bousculent, herbes mouillées, bois décomposé. Sur ces 1250 kms, j'en aurai vu, senti et écouté, des porcheries. Encore une ! Bâtiments lugubres, odeurs fétides et grognements sinistres... et je n'ai jamais vu un animal. Très vite, la beauté revient. Peut-être l'image que j'ai pris le plus de plaisir à photographier. Une ambiance calme, la brume qui se lève et, devant l'arbre au premier plan à gauche, sur la terre à nue, deux chevreuils qui m'observent. L'instant magique. Un chemin et un pont, pour entrer dans l'espace puis enjamber le temps. Le rio Deza Pont et voie romaine La matinée avance, j'ai retrouvé Kim et Edmond, on a pris le petit-déjeuner ensemble à Silleda. Très vite nos chemins se séparent, les uns font de courtes étapes, je continue.  Il commence à faire chaud. Des paysannes conduisent le...

A Laxe (Lalin)

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Réveil à 6h00, départ à 6h30. Depuis quelques jours, ce sont les jambes qui me réveillent... elles veulent marcher. Je vais leur offrir une trentaine de kms ce mardi. Le chemin dans l'obscurité c'est spécial, surtout quand le sentier est plein d'eau. Conclusion, à 6h30 c'est sec, à 6h45 les chaussettes prennent le frais. Pour l'ambiance, ces quelques images éclairées à la frontale. Une heure de marche dans la nuit puis le jour apparaît. Un sentier encaissé. Aujourd'hui il fait beau. Vers 9h, petit déjeuner à O Castro. L'église du village Un calvaire minuscule sous ce chêne plusieurs fois centenaire. Paysage ibérique, les belles cornes sont à la pause. La campagne galicienne. J'ai fait la moitié du chemin avec David, gendarme portugais de 38 ans. Il fait porter ses bagages par un taxi... et ça me fait bizarre quand il me dit "ça va, c'est pas trop difficile ?". Il m'a même proposer de porter mon sac.  Le chemin a été sympa, on a beaucoup...

Oseira

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Démarrage de Ourense dans la nuit, les pavés du vieux pont luisent sous une légère bruine. Le début d'étape est goudronné et pentu, les jambes marchent bien. Impressionnant viaduc pour la voie ferrée. Et le chemin devient naturel Un pèlerin dans mon objectif ! Une porte pour entrer dans la 4ème dimension Un patchwork de ces choses ordinaires, qui défilent devant mes yeux. J'ai marché pendant deux heures avec Sébastian (le jardinier 😉), espagnol de Castille et Leon. Il s'arrête à l'albergue de Cea. On se retrouvera sur le camino. Le temps de faire quelques provisions, je continue vers le monastère de Oseira. Très beau chemin ! La végétation a brûlé récemment Et ce tapis blanc... Des millions de gouttes d'eau. Encore du vert et de l'eau. Peu de temps avant l'arrivée je rencontre Kim Hee Soo, il est coréen du sud. 33 kms, le monastère d'Oseira est là devant nous. L'albergue est parfait  Visite du monastère, assistance aux Vêpres.... le temps s'écou...